MON UNIVERS
Tel des ombres chinoises sur un écran de cinéma, les silhouettes captent le regard de la photographe. Dans leur simplicité, elles évoquent milles récits. Chaque photographie devient alors une fenêtre ouverte sur l’âme de la ville, révélant sa beauté brute et sa complexité. Dans ce jeu subtil de lumière et d’ombre, la photographe transcende le quotidien, nous offrant une vision poétique de la réalité urbaine.
L’usage des ombres chinoises dans le travail de Maya Angelsen peut également être interprété comme une exploration de la dualité de l’être l’humain, où la partie visible de l’individu coexiste avec une dimension cachée, mystérieuse et parfois troublante.
Inspirée par l’émerveillement propre à l’enfance, la photographe nous invite à redécouvrir le monde qui nous entoure, à nous émerveiller devant la beauté simple des ombres et des lumières. Ses images réveillent en nous cette part d’innocence, cette capacité à voir la magie dans les choses les plus ordinaires.